Nouvelle
étape dans l’incroyable entretien du P38 : les boudins de suspension.
Tout le monde avisé s’accorde à reconnaître que le cœur de P38 est constitué par les 4 boudins de suspatte, parfois appelés « poumons » (?)
Ceux-ci, comme vous pouvez le constater sur cette photo, vieillissent, et se craquèlent, deviennent poreux, fuient, et finalement engendrent des tas de soucis…
Il convient donc, périodiquement, de les changer… Soit à titre préventif, soit en curatif, soit entre les deux, soit chacun fait ce qu’il lui plait !
Afin de prévenir une usure inéluctable, je tente depuis un an une expérience sur la durée de vie des boudins Dunlop : je les protège avec du « Protège caoutchouc » en bombe.
Idée parfaitement ridicule, car pour constater si ce traitement est efficace, il va falloir :
-Soit que j’attende soit 8 ans, soit 150 000 km, pour pouvoir comparer avec ceux en photo ci-dessus !!!
En clair :
-Ou j’aurais 50 balais, et je me foutrai complètement de l’état des boudins –et de toutes façons, si je ne m’en fout pas, j’irais jamais à cet age ramper sous la bagnole pour constater de visu…-
-Ou la caisse aura 310 000 bornes, morte et enterrée…
-Ou je serai mort….
Dans tous les cas, ce traitement ne sert à rien…. Si, à s’emmerder à pulvériser du produit qui te revient dans les yeux, enrichir Feu Vert, créer un dépôt gras sur les boudins qui viendra bien coller la crasse et les saletés sur tes beaux boudins tout neufs !!!
Ici, photo d’une opération nettoyage manuel des boudins :
Brossage à l’eau légèrement additionnée de produit savonneux, du type Typol :
Nettoyage de la partie métallique, et du boudin :
Pour enfin obtenir un beau brillant, bien propre, destiné à durer un déjeuner de soleil :
Avant :
Ca a quand même une autre gueule, non ??? C’est bô !!!
Après :
